Conan the Barbarian (ou Conan le Barbare pour ceusses d’entre vous qui ont un problème avec l’anglais), film sorti en 1982, est un pur concentré de Pop Culture (avec plein de menhirs dedans !!!!). La recette ?
- Un auteur : Robert E. Howard… juste l’inventeur de l’Heroïc fantasy ? n’en déplaise à J.R.R. Tolkien !
- Une revue : Weird Tales (cultissime)
- Un genre : Heroïc Fantasy – Sword and Sorcery
- L’époque : L’Âge Hyborien, une époque barbare qui se situe grosso modo entre la chute de l’Atlantide et l’apparition des premières civilisations et l’invention de l’écriture… certains appellent çà la préhistoire ! Euh, c’est de la littérature… On peut tout se permettre !
- Un illustrateur : Frank Frazetta qui va forger l’imaginaire collectif autour de Conan, imaginaire pourtant éloigné du personnage inventé par Robert E. Howard.
- Un scénariste : Oliver Stone (+ John Milius)… (vous savez le type qui a écrit le scénario de Scarface de Brian de Palma et qui a ensuite réalisé : Platoon, Wall Street, Né un 4 juillet, The Doors, JFK et Tueurs nés, entre beaucoup d’autres !!!!!!)
- Un scénario : MÉCHANT TUER PARENTS CONAN – CONAN TUER MÉCHANT
- Un réalisateur : John Milius (vous savez le type qui a écrit le scénario d’Apocalypse Now, d’un certain Francis Ford Coppola)
- Un producteur : Dino de Laurentis (excusez du peu !!!)
- Un méchant : Thulsa Doom interprété par James Earl Jones… le plus grand méchant de toute l’histoire des méchants au cinéma !
- Un Conan : Arnold Schwarzenegger pour l’éternité !!! A t’on le droit de penser qu’il s’agit ici de son meilleur rôle dans son meilleur film ?
- Une voix : Celle de Richard Darbois pour la VF !!! La voix de Schwarzy que Schwarzy lui envie !!!
- Une musique : le score omniprésent de Basil Polidouris, sans doute une des meilleures B.O. de l’histoire du cinéma !
- Un fou rire : Quand Schwarzy décoche une droite à un chameau (spéciale dédicace à la S.P.A. !)
- La honte : Olivier Assayas qui titre dans le journal Libération à la sortie du film : CONNARD LE BARBANT (Bon OK c’est drôle !)
Le tout : un film sombre et métaphysique, sublime réflexion philosophique sur le pouvoir, la détermination et les limites morales de l’individu… Un formidable film populaire (avec plein de menhirs dedans !!!!!). Un chef d’œuvre !
Cyrille Chaigneau pour Les Vaisseaux de Pierres
