Bilal et Christin : “Le Vaisseau de Pierre”

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Depuis plus de deux ans maintenant, Pascal et moi vous proposons une balade dans l’univers des imaginaires graphiques (mais pas que) autour des Pierres de Carnac, histoire d’esquisser les contours d’un projet dont nous commençons tout juste à percevoir l’ampleur.

Mais pourquoi ce nom “Les Vaisseaux de Pierres” ? En dehors du fait que ça sonne plutôt bien et que c’est super raccord avec Carnac et ses architectures monumentales néolithiques, ce nom s’est imposé à nous comme une évidence… et ça vient de loin.

Remontons le temps… Début des années 80, gamin, je biberonne au “Journal de Tintin”. C’est les pages de mon magazine préféré que je découvre, subjugué, les aventures de Valérian et Laureline. Je suis bien trop jeune pour comprendre la richesse et la portée de l’œuvre de Mézières et Christin, mais il ne me faudra pas longtemps pour comprendre que sans Laureline pas de Princesse Leia, sans le vaisseau de Valérian pas de Faucon Millenium, et sans les l’univers de Christin, pas de bars louches à coté d’un astroport ! D’ailleurs, Georges Lucas a toujours revendiqué les emprunts qu’il avait fait aux aventures de notre agent spatio-temporel préféré pour construire l’univers de Star Wars !!! Le vrai… pas les merdes de Mickey !!!

Ce n’est que bien plus tard que je vais découvrir un autre album de bande-dessinée intitulé “Le Vaisseau de Pierre”. Ici Pierre Christin (et probablement Jean-Pierre Dionnet ! un petit peu) servent un conte fantastique et poétique à un dessinateur débutant… un Enki Bilal encore très influencé par Moébius et Mézières (il n’a que 25 ans quand sort l’album en 1976 !).

Ce sera mon tout premier contact avec les imaginaires bretons et… avec l’écologie politique.

Le scénario : Un petit village de marins bretons est menacé par des promoteurs qui veulent installer sur leurs terres une vaste station balnéaire ! Quand les morts aident les vivants, aucune bataille n’est jamais perdue d’avance. Curieux mélange entre contestation sociale, fable écologique et fantastique, avec des morceaux de dolmens, des menhirs et des grands ancêtres : j’adore !

Je ne vous en dis pas plus. Pour ceux qui ne connaissent pas cet album de Bilal, première période. Précipitez-vous. C’est magique !

Ah au fait ! Toutes ressemblances avec le bétonnage de La Baule, Arzon ou Carnac n’étaient probablement que purement fortuites.

Tout ça pour vous dire, que nous parlerons beaucoup de bande dessinée à bord des Vaisseaux de Pierres.

Cyrille CHAIGNEAU

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Cette publication a un commentaire

  1. ANNE DECAUDIN

    Et vous pouvez même le lire en écoutant l’album éponyme des Tri Yann 😉

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