Le musée imaginaire (19) : Charles Homualk de Lille (1909-1996) au pays des mégalithes

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Comment mieux dépeindre la terreur de ce couple confronté, au milieu du champ de menhirs de Carnac, à ces petits êtres pas aussi farceurs et sympathiques que l’on veut bien imaginer. Ce petit chef-d’œuvre d’illustration, intitulé la Ronde des Korrigans, est l’œuvre de Charles Homualk de Lille (1909-1996), surtout connu comme illustrateur de cartes postales.

1. Naissance d’un artiste

1.1. Les débuts

Né à Nantes, élève au lycée Clémenceau en compagnie de Louis Poirier (l’écrivain Julien Gracq), il entre en 1924 à l’École des Beaux-Arts et y fait ses études aux côtés de Xavier de Langlais (1906-1975). Il obtient le Prix Lafont de la Ville de Nantes en 1936.

Après son service militaire, il travaille pendant quelques années avec brio dans la publicité.

On le découvre produire quelques rares modèles céramiques pour la Maison HB à Quimper, dans les années 1920-1930.

Ce grès, contemporain de la grande époque des Odetta, témoigne du rapprochement de Homualk avec les Seiz-Breur. La technique est parfaite. Les lignes de cette céramique nous plongent en pleine époque Art Déco (lignes nettes, coiffure de la jeune fille…). L’économie des couleurs ne fait que souligner ce parti pris esthétique. Charles Homualk indique, dans un courrier qu’il adresse en 1995 au galeriste quimpérois Philippe Théallet, qu’il n’a réalisé que “quatre ou cinq modèles pour la “Grande Maison” HB de Quimper“. C’était “il y a fort longtemps (j’avais peut-être 18 ans)“. Il précise toutefois “Au préalable, je formais un modelage du sujet choisi, j’en faisais ensuite faire un moule à la maison Callac à Nantes, et j’expédiais à Quimper le plâtre qui en résultait. J’ignore quel procédé de fabrication commerciale était par la suite utilisé“.

1.2. Reconnaissance du mouvement culturel breton

En 1937, a lieu à Paris, l’Exposition internationale des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne, autrement dit l’Exposition Universelle. Dans l’exposition, la Bretagne possède son propre pavillon, réalisation des architectes : Architecte(s) : Charles Couasnon (1904-1976), Charles Penther (1886 – 1953), Marcel Ferré (1907-) et Yves Liberge et dont les Seiz Breur furent des protagonistes essentiels et unanimement loués. Démonté puis reconstruit à Seraincourt dans le Val-d’Oise, la bâtiment sert aujourd’hui de mairie.

Le Comité de Bretagne à l’Exposition universelle souhaite en effet profiter de ce fabuleux coup de projecteur pour casser l’image traditionnelle – pour ne pas dire arriérée – des départements bretons. Les organisateurs refusent dès lors de céder « [au] pittoresque, [aux] biniouseries, ou [à] la paysannerie conventionnelle »1. Place à la Bretagne dynamique, celle qui prend en main son développement.

Cette mise en scène s’inscrit dans la continuité des initiatives menées, entre-autres, par Octave-Louis Aubert et Lucien Bahon-Rault depuis l’après-guerre : celle de montrer une région dynamique pour la rendre attractive. Le pavillon Bretagne regorge ainsi de projets ambitieux. Mais les organisateurs n’oublient pas de jouer sur certains stéréotypes quand cela les arrange. Ainsi, les serveuses de la crêperie du pavillon servent les galettes … en coiffe traditionnelle. Après tout, le folklore, c’est aussi ce qui rend attractif une région.

Justement, Charles Homualk est chargé de la réalisation d’une partie des « motifs » décoratifs de la “salle du folklore” du pavillon. Ce ne sont que des motifs pour une seule de la dizaine de salles du pavillon. Nous n’avons pas trouvé d’illustration de ces motifs, juste son nom, cité une fois sur les 31 pages de description du pavillon par le mensuel “La Bretagne”.

2. L’illustrateur de cartes postales

En 1933, l’éditeur nantais Gabriel Artaud lui confie une première commande de dessins pour une série de cartes postales en noir et blanc illustrant les types et costumes des régions de France. Commence alors une longue carrière : illustrateur de livres, il dessinera surtout 3000 cartes postales, sur des thèmes privilégiant la Bretagne mais aussi le Pays Basque, l’Auvergne, l’Alsace, le Berry et la Normandie2, et quelques cartes humoristiques (non signées).

Mais, de par ses origines nantaises, c’est surtout la Bretagne qu’il dessine sans interruption entre 1940 et 1970, rassemblant dans des centaines de carnets, les croquis préparatoires à ses cartes postales. On y reconnaît la maîtrise technique et la sensibilité d’un artiste de premier plan.

Sa dernière série paraît en 1995. Couleurs vives et sujets de premier plan dessinés avec précision, sur un fond esquissé identifiant la région ou le site, caractérisent son style.

En 1995, apprenant la création d’un Conservatoire Régional de la Carte Postale à Baud (Morbihan), Charles Homualk fait don de plus de 5000 dessins originaux à ce nouveau musée. Ces croquis, dont un certain nombre concernent Carnac, sont consultables en ligne sur le site Internet du musée3 qui lui consacrera, par ailleurs, une belle exposition en 2016.

3. Les séries basées sur des dessins au fusain

3.1. La série « Types et Costumes de France », 1935-1960

Cette série de cartes postale éditée par G. Artaud reproduit des dessins au fusain rehaussés de gouache blanche. Elle représente des personnages avec les costumes traditionnels de leur canton ou village. La Bretagne avec une grande diversité de coiffes et de costumes se prête bien à cet exercice. Le marquage complet indique : « Types et Costumes de France / dessins de Charles Homualk / Editions Gaby / G. Artaud Editeur, Avenue de la Close, Nantes ». Une signature Gaby est discrètement incrustée sur le dessin ou à la périphérie pour la plupart des cartes

La série regroupe 58 cartes sur la Bretagne (n° 1 à 58), et 13 pour la Vendée, dont 8 sur les Sables-d’Olonne (n° 1 à 8)4 et 5 sur Challans (n°101 à 105). Contrairement à la série tirée de gouache elle ne s’est jamais étendue à la France entière.

Certains dessins reproduits dans cette édition sont datés 1933 ou 1934 à l’extrémité de la signature, de manière plus ou moins lisible5. La série sur la Bretagne est sans doute lancée complète à l’été 19356.

La carte indique le nom de la commune et met en avant un personnage en activité, cadré le plus souvent « en pieds ». Homualk est précis sur les attitudes, les costumes, sur les objets choisis pour caractériser cette activité. Les paysages sont peu présents, mais tout aussi précis. Ils donnent un contexte mais ne sont pas le sujet. Les mégalithes n’apparaissent que sur une seule la carte, la n° 52 intitulée « Carnac ».

3.2. La série « Tradition et Reflets de Bretagne » circa 1970-1990

Les dessins d’Homualk ne se démodent pas puisque deux rééditions sont faites par les éditions Gabier (Artaud Pierre & Cie), une dans les années 70 et une autre dans les années 809. Carnac ne semble pas présent dans cette série.

3.3. La Série « La Bretagne par Charles Homualk » Circa 1990

La Société Nouvelle Art Média à Lorient commercialise en cartes postales des dessins inédits de Charles Homualk. On y trouve le Dolmen de Pen-Ap à l’Île-aux-Moines (56) et celui de Keriaval à Carnac (56). Le point de vue est similaire à leur représentation sur les gouaches mais avec les personnages sont autres ou ont une attitude différente. Vous pouvez accéder sur le site Cartolis aux cartes postales et aux dessins originaux10 11 12 13

4. Les gouaches : la série « En parcourant La Bretagne »

Cette série est en couleurs, et comme la précédente elle est intégralement faite par Homualk. Le titre complet est d’ailleurs : « En parcourant la Bretagne, reproductions d’aquarelles de Charles Homualk ». Le titre est inexact, car les originaux sont des gouaches et non pas des aquarelles. La série est commercialisée de 1935 à 1970. Les cartes jugées trop datées sont retirées et remplacées par de nouvelles. On peut distinguer 5 principales éditions et estimer la date de leur diffusion14 grâce aux exemplaires renseignés par un cachet postal ou une mention manuscrite au dos de la carte15. La série passe de 26 cartes pour la 1ère édition à 124 pour la 5ème édition.

Divers critères permettent de différencier ces 5 éditions. D’abord les dimensions qui sont de 8,8 x 13,7 cm pour la première édition pour passer à 10,5 x 15 cm pour les suivantes. Ensuite on cherchera la présence ou l’absence du marquage « Made in France », de même que la mention « G. Artaud Editeur » ou « Artaud Père et Fils Editeurs ». Enfin certaines séries sont bilingues français/anglais, alors que d’autres sont exclusivement titrées en français.

n° éditionéditeurmade in Francetitre bilinguediffusion circanumérotation
1èreG. Artaud Éditeur nonnon1935-19391 à 26
2èmeG. Artaud Éditeur ouinon1940-19441 à 50
3èmeG. Artaud Éditeur ouioui1945-19481 à 29 (?)16
4èmeArtaud Père et Fils Éditeursouioui1949-19501 à 76
5èmeArtaud Père et Fils Éditeursouinon1951-19681 à 124

La première édition ne comporte aucune carte avec des monuments mégalithiques, mais 6 scènes de genre (dont une “Noce à Plougastel”, un “Jour de galette à Pontivy”, etc.) et 20 jolis portraits réalisés artistiquement dans un style Art-Déco ou Seiz-Breur.

La deuxième édition fait passer la taille des cartes de 8,8 x 13,7 cm à 10,5 x 15 cm et augmente le nombre de cartes de 26 à 50.

Elle voit apparaitre une première carte avec des mégalithes, la n° 35 intitulée « La ronde des Korrigans ». Elle forme un triptyque avec les numéros 36 et 37, toutes trois illustrant des légendes bretonnes avec des personnages fantastiques terrifiants.

La localisation de la n° 35 n’est pas indiquée et l’auteur mélange les costumes de deux régions différentes : une jeune femme en costume d’Auray porté à Carnac, et un jeune homme en costume Glazik de la région de Quimper17. Même si ce sont bien les alignements de Carnac qui sont représentés, il est préférable commercialement de ne pas le préciser pour pouvoir vendre cette carte dans toute la Bretagne.

La troisième édition introduit des titres bilingues français/anglais et est sans doute lancée en 1944, juste après la Libération. La quatrième édition voit l’association du fils avec le père, le passage de la série à 76 cartes postales et l’apparition de la carte n°71 avec le grand menhir de Brignogan (29). La cinquième édition fait passer la série de 76 à 124 cartes postales, et voit apparaitre 6 cartes ayant pour sujet un monument mégalithique : les n° 8, 88, 90, 97, 99 et 113.

5. La série « Provinces Françaises »

Dans cette série, toujours chez Artaud, il réalise des cartes géographiques qu’il couvre d’illustrations. La plupart des régions de France sont traitées. Il en réalise une dizaine sur la Bretagne : Côte d’Émeraude, Côtes-du-Nord, Golfe du Morbihan, Bretagne des calvaires, Géographie folklorique du costume, et bien sûr la carte n° 10 : Bretagne Mégalithique de la région de Carnac26.

7. Croquis originaux et méthode de travail

Pour réaliser sa série « En parcourant la Bretagne », Charles Homualk commence par se créer un fonds documentaire d’un millier de croquis et de dessins. Les dessins les plus aboutis, pratiquement prêts pour l’imprimeur sont signés et datés. Ceux pour la série « Type et Costume » indiquent dans la signature : 1933 pour les plus anciens et 1934 pour les plus récents. Deux dessins des alignements de Carnac sont datés du 22/7/1933.
Il fera don d’une grande partie de ses croquis au musée de la carte postale de Baud, qui les a numérisés et mis en ligne27.

Homualk optimise ses déplacements. Ne sachant pas encore comment il va les utiliser, il prend de nombreux points de vue des scènes, des personnages, des monuments et des objets. Il n’utilise pas de couleurs lorsqu’il travaille en extérieur, juste de la gouache blanche, mais il note au crayon les indications de teinte. De retour dans son atelier, il crée des compositions à partir de ces éléments particuliers, puis il les colorise.

Pour certains illustrateurs, dolmens et menhirs sont là simplement pour camper un décor et leur conformité avec la réalité peut être toute relative. Mais Homualk est précis pour la représentation des monuments mégalithiques comme il l’est pour les costumes. En 1933, il réalise, par exemple, 10 croquis du dolmen de Keriaval, 7 du dolmen de Kerlagadic (dont des plans et des coupes), 3 du dolmen de Kermaout, 4 du menhir de Kerangallou. Des vues éloignées et rapprochées, des vues à hauteur d’homme et à hauteur d’oiseau, des vues d’un côté et de l’autre. En 1950 ces croquis lui permettront de réaliser l’arrière-plan des carte postales n°8, 88, 90 et 99.

8. Les tableaux originaux

Pour ceux qui ont déjà tenu en main une carte postale d’Homualk, il est surprenant de découvrir les oeuvres originales faites à la gouache,à partir desquelles elles ont été tirées. Leur taille et la qualité des détails impressionnent, comme on peut le voir ci-dessous. A la suite, nous présentons les gouaches originales des n° 8, 88 et 99.

Ses originaux, que ce soit les croquis ou les gouaches finales sont toujours surdimensionnés par rapport à la taille de la carte postale pour permettre un meilleur niveau de détail. Les cartes postales passent de 8,5 x 13,5 cm pour la première édition à 10,5 x 15 cm dès la deuxième édition. Les gouaches originales des portraits de la première édition font 11 x 16,5 cm. L’original de la carte n°1 « une noce à Plougastel » mesure 26,5 x 39 cm. L’original de « Piler Lan » fait 22 x 32 cm), format standard d’Homualk pour les scènes.

9. Conclusion

La mise en ligne des croquis d’Homualk permet d’admirer la genèse de ses séries cartes postales, et de découvrir au-delà de l’illustrateur un peu convenu, un véritable artiste. La carte postale, avec sa taille réduite, sa faible qualité d’impression et son rendu des couleurs approximatif, ne lui rend pas justice. Il faut se pencher sur les originaux pour apprécier la qualité de ses dessins et la précision de ses gouaches. Au-delà de la qualité artistique de son travail, le souci du détail de ses réalisations, montre l’importance qu’il attache au rôle documentaire de ce “carton voyageur”.

Pour en savoir encore davantage sur Charles Homualk, vous pouvez consulter avec profit l’article qui lui est consacré sur la plateforme Google Art et Culture : https://artsandculture.google.com/story/KwUB0vAgKOQDLQ?hl=fr. (conception : Le Carton Voyageur – Musée de la carte postale), de même que la petite note parues sur la page de Bretagne Musées : https://bretagnemusees.bzh/collection/croquis-et-carte-postale-de-charles-homualk-de-lille/.

La majorité des croquis utilisés par Homualk sont disponibles sur le site Cartolis de Carton Voyageur / Musée de la carte postale à Baud (56) : https://www.cartolis.org/. Si vous voulez suivre l’activité Facebook de ce bel outil qu’est le Carton Voyageur / Musée de la carte postale… c’est ici : Musée de la carte postale.

Philippe Le Port pour Les Vaisseaux de Pierres

Publications :

Livres de Charles Homualk de Lille

  • Homualk de Lille Ch., (Thierry J., Guitteny M., phot.), 1986. Étrange Brière, son caractère, son histoire, ses légendes. Ed. ADIA, 1986. 52 p. (rééd. : Imprimerie de Monaco. 1989).
  • Homualk de Lille Ch., 1987. Les moulins de l’ouest, moulins des collines, des rivières et de l’océan. La Barre-de-Monts : Éd. du Vieux Chouan, 1987.
  • Homualk de Lille Ch., 1993. Breizh IzelLa Bretagne profonde – mythologique – druidique – actuelle . Fromentine : L’Etrave, 1993. 63 p. (coll. : “Etrave GF”)

Livres illustrés par Charles Homualk de Lille

  • Del Gir R., 1954. La vie privée de Jésus-Christ. Dessins originaux de Charles Hommualk. Éditions Saint-Alban, 1954 (3ème édition), 296 p.
  • Collectif, 1989. Contes de Provence. Contes d’Alphonse Daudet, Frédéric Mistral et Roumane, présentés par Marc Guitteny et illustrés en couleurs par Charles Homualk de Lille. Presses de l’imprimerie Monaco, 1989, 48 p.

Notes et webothèque :

  1. Arch. Nat., F12 12388 : Rapport sur le pavillon Bretagne : présentation, aménagement. sd. Cité par : Manfredini J. 2013. « La nation française mise en scène. Les territoires gastronomiques à l’Exposition internationale de Paris en 1937 », in Harismendy P., Andrieux J.-Y., 2013. L’assiette du touriste. Le goût de l’authentique. Rennes, PUR, 2013, p.229 ↩︎
  2. En avril 2014 on trouve sur la plateforme de vente Delcampe, dédiée aux collectionneurs en général et spécialisée dans la vente de cartes postales anciennes, avec le mot-clef “Homualk” : 971 annonces sur le thème Bretagne, 814 pour le Pays Basque, 543 pour la Normandie, 301 pour l’Auvergne, 225 pour l’Alsace et 51 pour le Berry. ↩︎
  3. http://www.cartolis.org ↩︎
  4. La série est surprenante. La tenue traditionnelle des Sablaises est composé d’une jupe courte et plissée qui leur permet d’aller dans l’eau jusqu’aux genoux et qui surprend par sa modernité. Le parallèle est frappant avec l’extrême pudeur des robes traditionnelles bretonnes de la même époque, tellement longues, que pour protéger le bas de la robe sur le costume d’Auray, on rajoutait une petite frange dans le bas, qu’on appelait la balayette ou la balayeuse « bro d’ur skuberèz » (in http://heritaj.bzh/page/fc-03-pays-d-auray-ceremonie-1890-1915). ↩︎
  5. La date n’apparait pas sur certaines cartes de cette édition alors qu’elle est présente sur l’édition Gabier. Ainsi, la date est présente sur la Gabier 15 et absente sur l’édition originale n° 5 ; elle est présente sur la Gabier 24, mais absente sur l’édition originale n° 39. ↩︎
  6. Sont présentées dans cet article une carte n° 1 et une carte n° 51, toutes deux voyagées en août 1935 avec cachet de la poste faisant foi. ↩︎
  7. Dans le texte de cette carte postale, l’expéditeur décrit l’état de la ville après les manifestations violentes survenues à Brest entre le 5 et le 8 août 1935 ↩︎
  8. La date n’est pas lisible, mais le tampon « Quiberon, ses falaises, ses plages, ses grottes » semble dater de cette période ↩︎
  9. La série en réédition s’appelle « Tradition et reflets de Bretagne ». Les deux rééditions se différencient avec les numéros centrés en bas pour l’une et en haut à gauche pour l’autre. Entre les deux rééditions la numérotation change. Les rééditions sont partielles, tous les dessins ne sont pas repris. Le cadrage des rééditions est plus ou moins serré par rapport aux dessins originaux. ↩︎
  10. Carte n° 5. Collection La Bretagne. Éditions Société Nouvelle Art Média. Titre « CARNAC » (©Cartolis) https://www.cartolis.org/notice-numero-AA00008899-Carnac-Costume_traditionnel_femme ↩︎
  11. Dessin original Charles Homualk de la carte n° 5 Art Media. https://www.cartolis.org/notice-numero-AA00066444-Carnac-Costume_traditionnel_femme ↩︎
  12. Carte n° 7. Collection La Bretagne. Société Nouvelle Art Média. Titre « ILE-AUX-MOINES» (©Cartolis) https://www.cartolis.org/notice-numero-AA00008903-Ile_aux_Moines-Costume_traditionnel_femme ↩︎
  13. Dessin original Charles Homualk de la carte n° 7 (©Cartolis) https://www.cartolis.org/notice-numero-AA00066448-Ile_aux_Moines-Costume_traditionnel_femme ↩︎
  14. La date exacte de changement d’édition est variable d’une carte à une autre du fait de la variabilité de la vitesse de rotation des stock ↩︎
  15. Échantillonnage établis à partir d’un relevé des cartes postales en vente sur le site Delcampe en mars 2024, et dont le vendeur présente la photo du dos. ↩︎
  16. Échantillon de contrôle restreint ↩︎
  17. Veste bleue, ceinture à grand boucle et culotte bouffante ↩︎
  18. Texte au verso : « LA RONDE DES KORRIGANS. Les Korrigans sont des êtres infernaux, nains hideux et maléfiques, de couleur noirâtre, vêtus de toile blanche et en bretons- à moins qu’ils ne se rendent invisibles. Ils sont doués d’une force considérable, gardent les trésors de la terre et demeurent dans les bois, les vallons et les landes. Ils se divisent en peuplades : KORILS, KORNIKANEDS, POULPIKANS et TEUZ. Mais ces derniers, amis des chrétiens, furent chassés par les autres dans le pays de Léon. Les Korils se terrent sous les menhirs et les dolmens et sont condamnés à danser au clair de lune, auxquels viennent se joindre KORNIKANEDS et POULPIKANS. Et malheur à qui passe, à ce moment, près de leurs palais de pierres » ↩︎
  19. Charles Homualk utilise les croquis N°AA00062621, N°AA00062604, N°AA00062614, N°AA00062617 et N°AA00062620 pour créer la carte postale N°AA00008832 intitulée “Le grand menhir” @Cartolis ↩︎
  20. Charles Homualk utilise les croquis N°AA00063022, N°AA00062977, N°AA00062993, N°AA00062994, N°AA00063024, N°AA00063067 et N°AA00064013 pour créer la carte postale N°AA00008846 intitulée “Bannalec – Dolmen de Kerlagadic”. @Cartolis ↩︎
  21. Charles Homualk utilise les croquis N°AA00063068, N°AA00063059, N°AA00063060, N°AA00064012 et N°AA00064014 pour créer la carte postale N°AA00008848 intitulée “Bannalec – Dolmen de Ker Maout dans un chemin creux”. @Cartolis ↩︎
  22. Charles Homualk utilise les croquis N°AA00066448, N°AA00064473, N°AA00064474, N°AA00064476, N°AA00064481 et N°AA00064483 pour créer la carte postale N°AA00008903 intitulée “Ile-aux-Moines”. @Cartolis ↩︎
  23. Charles Homualk utilise les croquis N°AA00064644, N°AA00064268, N°AA00064635 – N°AA00064638, N°AA00064661, N°AA00064693, N°AA00064696 et N°AA00064715, N°AA00064720 pour créer la carte postale N°AA00008857 intitulée “Carnac. Vannetais dolmens de Kériaval dans la lande des Korrigans”. @Cartolis ↩︎
  24. Charles Homualk utilise les croquis N°AA00064317, N°AA00064328, N°AA00064330, N°AA00064501 et N°AA00064546
    pour créer la carte postale N°AA00008871 intitulée “Pays Vannetais. Costumes région Auray”. @Cartolis ↩︎
  25. Charles Homualk utilise les croquis N°AA00063683, N°AA00063723, N°AA00063725, N°AA00063730, N°AA00063732, N°AA00063734, N°AA00063735, N°AA00063740 pour créer la carte postale N°8 de la collection “En Parcourant la Bretagne”, intitulée “Pont-Aven. Le “Piler-Lann” “. @Cartolis ↩︎
  26. Elle sera éditée par Arthaud Père et Fils vers 1959 , puis par Pierre Arthaud et Cie Éditions du Gabier, et enfin par les éditions Dubray à Conche. ↩︎
  27. https://www.cartolis.org/ ; la recherche dans les collections numérisées avec les mot-clé « Homualk » et « région Bretagne » donne accès à 1000 dessins ou croquis et 2255 si on choisit « toute la France » ↩︎
  28. https://www.cartolis.org/detail_notice.php?num=AA00064629 ↩︎
  29. https://www.cartolis.org/detail_notice.php?num=AA00064627 ↩︎
  30. https://www.cartolis.org/notice-numero-AA00064687-Carnac-Dolmen ↩︎
  31. https://www.cartolis.org/notice-numero-AA00064688-Carnac-Dolmen ↩︎
  32. Accès aux notices en indiquant le n° d’inventaire sur https://www.cartolis.org/search_notice.php ↩︎

Pour citer cet article : Le Port P., 2024. « Charles Homualk de Lille (1909-1996) au pays des mégalithes », in : Les Vaisseaux de Pierres. Exploration des imaginaires autour et sur les mégalithes de Carnac et d’ailleurs, mis en ligne le 21 mai 2024.- https://lesvaisseauxdepierres-carnac.fr/, consulté le : …

Cette publication a un commentaire

  1. Anne

    Très intéressant, j’avais déjà vu certaines illustrations de cet artiste mais tant tant d’oeuvres !
    Avec une petite perle, pour moi, la boulonnaise et son “soleil” sur la carte de France
    Je vais retourner sur le site du musée de la carte postale que j’ai visité deux fois
    Merci pour cet article

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