Le grand Pierre Desproges nous proposait en son temps : « Vivons heureux en attendant la mort ! ». Eh bien, prenons-le au pied de la lettre, avec une petite déambulation dans les chemins de l’humour mégalithique… Et, il y a du lourd, du très, très lourd !!!
Ils ont encore sévit, les doux dingues ‘Plonk & Replonk’, éditeurs suisses “déclarés d’inutilité publique depuis 1997″… inutile peut-être, mais réjouissant.
Breaking News !!!! Révélation ! C’est maintenant certain… PACMAN est breton !
ET SI NOUS N’ÉTIONS PAS LA PREMIÈRE CIVILISATION AVANCÉE DE LA TERRE ? Telle est la question en forme de slogan qui circule allègrement dans les milieux de la para-archéologie ces derniers temps.
Ça fait bien longtemps que les archéologues “officiels” ne se la posent plus, cette question… D’abord, c’est quoi une “civilisation avancée” ? Avec 2 milliards d’êtres humains qui ne mangent pas à leur faim sur Terre et 10 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil dit de pauvreté en France… pas sûr que nous soyons, nous, une civilisation avancée.
Et rien que les peintures pariétales des grottes de Chauvet ou de Lascaux nous montrent que, bien évidemment, les chasseurs cueilleurs du Paléolithique supérieur avaient développé des sociétés aussi complexes et dynamiques que les nôtres et ce, à l’échelle de l’Europe, déjà ! Et que dire des sociétés néolithiques !
D’ailleurs quand les partisans d’une archéologie alternative affirment que les Égyptiens ou les Rapa Nui étaient incapables de construire leurs pyramides ou de dresser leurs moaïs sans l’aide d’une civilisation supérieure, quelque chose me dit que ce n’est pas la dimension humaniste de la civilisation qu’ils manient… Mais ceci est un autre débat ! C’est d’ailleurs tout le débat ! Nous y reviendrons.
Alors prenons les au mot. S’il a existé une “civilisation avancée” bien avant la nôtre… Mais où est-elle passé ? Où sont-ils ces être supérieurs ? Et bien voici la solution en image grâce à une carte postale humoristique anglaise signée Lawson Wood, parue dans les années 30 du 20ème siècle ! : BAM ! ILS SE SONT FAIT BOUFFER !
Et oui… petit péché d’orgueil civilisationnel ou grosse faute d’inadaptation… la nature finit toujours par vous rattraper, sous forme de grosses bébêtes ou de minuscules virus !
Mais que c’est drôle ! Et bien moi, çà me fait ma journée. Bon, de là à penser que les premiers Armoricains n’étaient pas des lumières ! Quoi ? Aïe, ouille ! Non mais arrêtez ! Eh, ne tapez pas, j’ai des lunettes. Aïïïeeeux. Mais qu’ils sont susceptibles ces Bretons ! Merci au joyeux talent graphique de Nicolaz Le Corre.
Sans commentaire, mais c’est vrai qu’il y a des alignements fascinants à Carnac !!!!
Quel chouette petit dessin. Deux remarques :
1.- Nous adorons l’idée qu’il y eut des dolmens dans le Jardin d’Eden.
2.- Bon OK, la Bible nous dit que la Femme fut créée à partir d’un os surnuméraire, donc bon, ça pouvait pas donner des merveilles, mais elle nous dit aussi que Dieu a créé l’Homme à son image… ÂRRRGHHH !!!!
Aristide Perré (1888-1958) fut illustrateur et auteur de bande dessinée, notamment connu pour avoir repris de 1934 à 1938 la série “Les Pieds nickelés” après la mort de Louis Forton. Il fut l’auteur de nombreuses série à l’humour bon enfant, comme “Poucette”, “Zigoto”, “La Famille Bigorno”, qui connurent de très grand succès dans années 30 à la mort de Perré en 1958.
Ce petit strip en trois cases du dessinateur Pierre Lacroix (1912-1994) paru en 1970 dans l’Almanach Vermot. Pierre Lacroix fut le graphiste de nombre des aventures de Bibi Fricotin. Toute ressemblance avec l’ambiance du temps n’étant que purement fortuite !
A bord des Vaisseaux de Pierres on aime bien le grand n’importe quoi, le non-sensique, et l’humour potache… Nous avons donc une tendresse toute particulière pour cette image née des crayons du génial caricaturiste, dessinateur, illustrateur, affichiste et peintre français Jean Brian (1910-1990), pour un jeu des 7 familles édité probablement au début des années 50 du 20ème siècle. Mais que vient faire un dolmen ici ? On vous l’avait bien dit : C’est du grand n’importe nawak.
La saison estivale arrive et tout n’est pas encore prêt pour accueillir les touristes !!!! “Dépêchons nous !… Les voilà qui arrivent !” !!! Tel est le titre de cette planche illustrée d’un humour féroce par Guydo et publiée dans l’hebdomadaire satirique “Le Rire”, en 1922. Comme quoi, rien n’a changé !
Peintre, affichiste, dessinateur et illustrateur infatigable, Guydo, de son vrai nom baron Joseph Robert Guillaume Le Barrois d’Orgeval (1868-1930), connais bien les us et coutumes des Bretons, dont il se moquera régulièrement tout au long d’une carrière prolifique (une quarantaine de périodiques le publièrent entre 1890 et 1930). Né dans la Manche, il décède à Vannes, en mai 1930.
“Mais pourquoi viennent-ils tous en Bretagne ?” Question récurrente des étés carnacois ! Et bien, cette question n’est pas toute jeune puisque Arsène Brivot se la posait mot pour mot et en dessins en 1926 dans la magnifique revue régionaliste La Bretagne touristique.
Pour la petite histoire, Asène Brivot (1898-1977), peintre, graveur sur bois et aquafortiste fut un des grands humoristes et illustrateur de presse français du 20ème siècle. Il participe comme dessinateur à de nombreux titres de presse tels “Le Perchoir” (1918), “L’Almanach Vermot” (1919-1926, 1949-1950 et 1963), “Le Pélican”, “Le Matin” (1922), “Le Canard enchaîné”, “Le Chat Noir” (1922-1923), “Le Rire” (1922-1931), “L’ Auto” (1922-1935), “L’Intransigeant”, “Les Potins de Paris”, “Froufrou” (1923), “Excelsior Dimanche” (1923-1924), “Le Journal amusant” (1923-1928), “Le Pêle-mêle” (1923-1929), “La Presse” (1923-1929 et 1945-1958), etc. En 1948 il devient le directeur du journal “L’Humour”, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort.
Un conseil ? En ces temps incertains, le seul placement qui vaille la peine : C’EST LA PIERRE ! Y’a 6500 ans, ils l’avaient déjà compris les gars de Carnac !
Cette carte postale rigolote a été éditée à Rennes en 1981 par Curios’ (Curiosités scientifiques) dont au sujet duquel nous ne savons rien… Toute information sera la bienvenue ! Merci par avance.
Quant à Georges Libault , là encore nous savons peu de choses sur lui, si ce n’est qu’il a eu une activité importante d’illustrateur, d’affichiste et de bédéiste dans les Trente Glorieuses. Vos lumières nous serons précieuses.
Les imaginaires érotiques liés aux menhirs et aux dolmens sont pléthores. Et nous adorons ce dessin d’Eugène Cadel (1862-1941), un graveur et peintre postimpressionniste qui fréquenta l’école de Pont-Aven et séjourna à Carnac vers 1907 puisqu’on connaît de lui un très beau tableau conservé au musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc et intitulé Église de Carnac.
Un skieur en train de slalomer entre des menhirs ! What the F*** ? C’est pourtant l’image incongrue que l’on découvre sur ce porte-clés confectionné pour la FFS (Fédération Française de Ski) à l’occasion du 48ème Congrès National du Ski qui eut lieu les 17 et 18 juin 1978 à… ?… à ?… à… Carnac !
Et rien que cette évocation nous remplis d’aise… Parce que ce n’est pas de ski nautique dont au sujet duquel on cause… Non, de vrai ski ! avec tout ce qui va avec : montagne, neige et bonnet…
A propos de bonnet, on est 1978… et Christian Bonnet (le bien nommé) est Maire de Carnac ET Ministre de l’Intérieur du gouvernement de Raymond Barre. Il est alors l’un des hommes les plus puissants de la 5ème République ! Il est donc tout à fait logique et normal que la Fédération Française de Ski organise son congrès à Carnac. Pour les pistes noires, il y a tous les bars qu’il faut !
Le maire de Carnac est réputé pour son sens de humour, parfois féroce. A une question que lui pose le député Alain Richard, lors d’une séance de l’Assemblée National, le 16 juin, à propos de la création d’un “brevet national de pisteur secouriste”, Christian Bonnet de répondre (Journal Officiel du samedi 17 juin 1978, p. 3084) :
“Monsieur le député, je dois j’imagine, l’agrément de vous répondre à trois raisons. La première est que le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs est retenu hors de Paris ce matin. La deuxième est, comme vous l’avez dit vous-même, que le ministère de l’intérieur, à travers la direction de la sécurité civile, est associé au problème que vous venez d’évoquer. La troisième, enfin — cela peut prêter à sourire mais c’est la réalité — est qu’il revient au maire de Carnac d’accueillir, durant ce week-end, le congrès national de la fédération française de ski.”
Ce sens de l’humour nous obligeait à installer ce “mystère de Carnac” dans cette rubrique consacrée à l’humour mégalithique.
Jacques Kambouchner, dit Jacques Kamb ou mieux encore Kamb tout court (1933-2015) est un des grands bédéistes français.
De confession juive, sa famille est déportée au camp d’extermination d’Auschwitz où son père décède. Lui, survivra à la guerre, caché avec sa mère et sa sœur dans le Tarn. Après guerre, travaillant pour la plupart des journaux publiés après-guerre par le Parti Communiste Français, il se spécialise dans les dessins d’humour économiques, syndicaux et sociaux.
En 1951, il signe « Pok et Bimbolet » : ses premiers strips dans “Droit et Liberté”, organe du MRAP animée par Albert Lévy. Il collabore de 1952 à 1991 à “La Vie ouvrière”, dessine pour “L‘Humanité”, “L‘Humanité dimanche”, “France nouvelle”, “La Vie du rail”, “Plein Phare”, “Avant-Garde”, “Vaillant”…
Il publie ses premières véritables bandes dessinées en 1958 dans le supplément jeunesse de “L‘Humanité dimanche”, où il crée le personnage de Pardaran (un mousquetaire qui deviendra voyageur dans le temps), puis « Crick et le mystère de la D 175 » et enfin « Miko ». Pour “Heures claires”, magazine féminin communiste, il anime les aventures de Badinet, à partir de 1962.
C’est dans Vaillant, puis dans Pif gadget qu’il amplifie son activité dans le domaine de la BD. Il crée plusieurs personnages aux destins assez brefs : Monsieur Alcide, Santim le petit franc, Zou le martien, Buch et Ron… puis les séries à succès « Dicentim » (le petit Franc) ainsi que « Zup et son Vidéozip ».
Et c’est justement dans le n° 1 de “Pif Gadget”, publié le 24 février 1969, qu’apparaît pour le première fois « Couik (l’oiseau préhisto) ». Ce zoziur, de la race des “Couikus Agagus Pifgadgetis”, est parfois accompagné d’un homme des cavernes prénommé Pépépok. Doué de la parole, il n’est pas très sage, mais très astucieux, inventeur infatigable, il amusera les lecteurs de Pif jusqu’à la fin de l’année 1973.
The Wedding… Chouette carte postale comique de l’illustrateur Theo Penny éditée dans les années 1910 et faisant partie de la série In the Stone Age.
Est-ce nous qui avons les idées mal placées, mais une robe de mariée décorée d’un serpent, symbole du péché originel… it’s so shocking !
Cyrille Chaigneau pour Les Vaisseaux de Pierres
